Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
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ENVIRONNEMENT: Recyclage des produits usagers / MAMBE CREE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE

C’est par arrêté N° 317 portant création, organisation, mission et fonctionnement de l’Institut de l’économie circulaire d’Abidjan que M. Robert Beugré Mambé, ministre gouverneur du District Autonome d’Abidjan, a créé cet important outil de développement et de gestion des produits usagers. M. Kopieu Gouganou, ingénieur des travaux publics option bâtiment, en est le premier directeur général.

Au cours de la première réunion du conseil d’orientation qui s’est tenu mercredi 23 décembre à la salle Delafosse de l’Hôtel du District d’Abidjan-Plateau, les membres de cet organe de développement ont été présentés.
 
L’initiateur de cet institut, le ministre Mambé, estime que le monde, et particulièrement la Côte d’Ivoire, ne peut pas rester indifférent face aux déchets qui nous envahissent sans réagir. C’est pourquoi, estime-il, il faut mettre en place un instrument qui traite les produits usagers.

Changer notre habitude «d’acheter un produit  fabriqué, de l’utiliser et de le jeter une fois usager » par la transformation de celui-ci. Car la gestion de ces déchets devient un problème surtout pour la Côte d’Ivoire où la seule ville d’Abidjan produit plus de 1 500 000 tonnes de déchets par an et en traite seulement que 65 %. Les 35 % non traités se retrouvent dans la nature, dans les rues, en bordures des routes, etc.  Alors que selon des études, la transformation de 10 tonnes de déchets produit 250 emplois. Une aubaine pour les pays à faible taux d’emploi.
 
Face à cette situation désastreuse, l’économie circulaire devient donc l’instrument important pour régler cette question impérieuse de gestion des produits après leur consommation. Mais de quoi s’agit-il ?

M. Kopieu Gouganou, nouveau directeur général de cet Institut explique : « L’économie circulaire, c’est la transformation de nos habitudes en habitude de développement, qui prennent en compte tout ce qui est néfaste à ce système de développement dans lequel le monde s’est engagé. Le monde s’est engagé dans un développement où on achète tout, on importe tout. L’économie circulaire met en cause toutes les difficultés qui engendrent aujourd’hui notre développement. Il y a des faiblesses qui sont notées dans ce système de développement. C’est donc une approche nouvelle de développement qui voudrait qu’on ne gaspille plus tout ce qui est de nos ressources. Qu’on transforme ce qu’on gaspille en opportunité », a dit M. Kopieu.

Mais pour faire plus simple, voici ce qu’indique le ministre gouverneur Robert Beugré Mambé : «... Les hommes ont pris l’habitude d’acheter, de consommer et de jeter. L’homme montre ses limites et crée des pôles d’ordures » qu’il faut donc gérer. Et c’est là qu’intervient l’économie circulaire qui va transformer les produits usagers en produits utilisables ou réutilisables dans les ménages. Mais bien plus, elle permet de créer des emplois pour les populations et surtout pour les jeunes.
 
Ainsi, l’Institut dirigé par M. Kopieu va, dans les 4 années à venir (2021-2025,) mener 70 actions dans le cadre de ses activités, pour un développement harmonieux des communes, de l’environnement, en somme, de la société, en s’appuyant sur les universités, les chercheurs, les entrepreneurs, etc. Ces 70 actions répertoriées pour cette première phase dans trois secteurs bien définis concernent l’offre des acteurs économiques sur le pilier extractif, exploitation et achats durables, qui prend en compte l’écoconception ; le pilier écologique industriel et territorial et l’économie de la fonctionnalité. Ensuite, la demande et la conception des consommateurs. Et enfin, la gestion des déchets.
 
Cet institut qui prend donc en compte tous les secteurs d’activités est un projet novateur qui tient à cœur au ministre gouverneur  Robert Beugré Mambé qui s’y implique depuis plus de deux ans pour que la Côte d’Ivoire se dote d’un outil moderne de développement qui prend en compte les aspirations nouvelles.
 
Article d’Alain Aristide LOHOURIGNON  / Photo d’Eric Ahoua / Mise en ligne NBA



23. Dec, 2020