ACTIVITES SOCIETE: Insertion socioprofessionnelle des jeunes vulnérables / Un centre de formation professionnelle ouvert à Bimbresso « La vulnérabilité des jeunes est un sujet qui préoccupe le chef de l’Etat et l’ensemble du gouvernement. A travers l’ouverture de ce centre, le gouvernement veut permettre aux jeunes vulnérables de saisir les opportunités offertes à eux».
C’est en ces termes que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly s’est adressé aux personnes présentes à l’inauguration du premier centre du Scaed (Service civique d’action pour l’emploi et le développement), premier d’une série de trois dont les deux autres sont prévus à Bouaké et Treichville, le mercredi 6 décembre 2017 à Bimbresso, dans la commune de Songon.
La construction de ce centre vise, à en croire le chef du gouvernement, à répondre à la problématique de la vulnérabilité des jeunes et de ses conséquences, notamment la délinquance juvénile, le chômage et la migration clandestine.
Le Premier ministre a ajouté que le gouvernement entend aller plus loin et plus vite en matière de création de cadre de vie et d’épanouissement pour les jeunes et trouver une solution à leurs problèmes d’insertion.
Au titre des programmes d’insertion initiés par le gouvernement en faveur des jeunes depuis 2011, le Premier ministre est revenu sur la création de l’Agence emploi jeunes (AEJ), la mise en place du Service civique d’action pour l’emploi et le développement (Scaed) et la réactivation de l’Office du service civique national (OSCN).
Pour sa part, le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique, Sidi Touré, a remercié les différents partenaires au développement pour cet appui. Aussi a-t-il salué l’avènement de ce centre qui contribuera à la resocialisation des jeunes en situation de marginalisation.
Quant à l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Son Excellence Gilles Huberson, il a souligné que ce centre est adressé aux jeunes de 16 à 35 ans ne disposant pas de diplôme, sans qualification et sans titre professionnel, en situation de marginalisation sociale.
Ce sont chaque année 250 jeunes qui entreront dans l’établissement pour bénéficier d’un programme composé d’une formation citoyenne, d’une remise à niveau scolaire et d’une formation qualifiante dans les domaines de la soudure, la mécanique, la maçonnerie et l’électricité bâtiment. « Ils seront encadrés par des éducateurs, des enseignants et des militaires disposant d’une formation spécifique. Ce sera une seconde chance pour ces jeunes », a indiqué le diplomate français.
Notons que ce projet s’étend sur une superficie de 3,5 hectares pour plus de 400 millions de F CFA. Il est financé par l’Agence française de développement (AFD) à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D), bénéficie des différentes commodités et devrait accueillir sa première vague d’apprenants dans les prochaines semaines.
Nathalie Konan nathaliekonan2@gmail.com 06. Dec, 2017 |