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11e édition de la "Foire de Tabaski" / LE MARCHE IVOIRIEN INONDE DE MOUTONS
La traditionnelle "Foire de la Tabaski", rencontre d’échanges entre vendeurs de moutons et musulmans, organisée par le District Autonome d’Abidjan, a été lancée, vendredi 17 août, au marché de petits ruminants, sis à l’abattoir de Port-Bouêt. Cette foire donne l’occasion aux musulmans ivoiriens de célébrer la fête de l’Aïd el-Kébir, en s’achetant du mouton.
C’est après une visite des différents stands que M. Méité Alioun, directeur de cabinet de M. Kobenan Adjoumani, ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, a lancé la "Foire de la Tabaski" 2018, 11e édition.
Pour lui, trois raisons fondamentales animent le gouvernement ivoirien, en organisant cette rencontre d’échanges : « Notre premier souci est de redynamiser la filière bétail viande de la Côte d’Ivoire. Ensuite, montrer aux Ivoiriens qu’en rentrant dans cette filière, on peut exercer une profession saine et y gagner sa vie, et enfin, rassurer la population musulmane que les dispositions sécuritaires, sanitaires sont prises pour que chacun puisse acheter, dans des conditions meilleures, son mouton de sacrifice.».
Il a rassuré la population musulmane que le marché ivoirien cette année encore sera progressivement fourni en petits ruminants.
Pour l’instant, ce sont près de 70 000 têtes qui alimentent le marché ivoirien par jour. Et pour éviter, sinon réduire les questions de tracasseries routières et autres pratiques indélicates qui influent considérablement sur le coût du mouton, l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires. Aussi, selon le vice-gouverneur Yéo Klétioloma, représentant le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé,, plusieurs éléments des forces de l’ordre et sécurité, appuyés par la police du District d’Abidjan, sont mobilisés non seulement pour sécuriser les vendeurs, mais également les acheteurs. Il a également rassuré les musulmans ivoiriens que cette foire va durer jusqu’au 25 août, pour permettre à ceux qui font leur sacrifice, dans la fourchette des trois jours prescrits par la religion musulmane, de ne pas être lésés.
Alain Aristide LOHOURIGNON
pitcou10@gmail.com
17. Aoû, 2018
