Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
ACTIVITES & TRAVAUX DU COJEDA

SOCIETE: IMMIGRATION CLANDESTINE EN EUROPE / L’Allemagne veut combattre le phénomène à la source

L’Allemagne, l’un des pays européens durement frappé par le phénomène de l’immigration, veut agir en amont pour juguler ce fléau. C’est dans ce cadre qu’une mission conduite par Andréas Lâmmel, député de la droite démocrate chrétienne et conservatrice, l’Union chrétienne démocrate d’Allemagne (CDU), au Bundestag (parlement allemand), a séjourné à Abidjan, pour échanger avec les jeunes principalement touchés par ce phénomène. La délégation allemande a donc rencontré les jeunes du District autonome d’Abidjan regroupés au sein du Conseil des jeunes du District d’Abidjan (Cojeda), le samedi 06 février, à la salle Delafosse de l’Hôtel du District au Plateau.

 

Pour le député allemand, trois raisons fondamentales sont à la base du fléau. Il s’agit des conflits répétés dans les pays africains ainsi que le terrorisme qui poussent les populations à fuir leur pays. Il y a également le manque d’emplois et de politique sociale, la recherche de meilleures conditions sociales, surtout pour les jeunes qui n’ont plus espoir quant à leur réussite sociale dans leur pays et, enfin, les migrants volontaires qui veulent s’installer en Europe. C’est pour cela, dit-il, qu’« il faut combattre ce fléau à la source pour que l’Europe puisse éviter le flux massif de migrants.» Car en 2015, son pays a enregistré 1,5 million de réfugiés dont 140 000 sont arrivés par voie maritime. Parmi ceux-ci, 75% sont des jeunes qui dont l’âge varie entre 30 et 40 ans.  

 

C’est pourquoi, il propose que l’Europe aide les pays africains et tous ceux qui sont concernés par l’immigration clandestine à développer leur économie, à renforcer l’entreprenariat des jeunes. Andréas Lâmmel souhaite aussi le soutien des Etats africains dans la formation professionnelle des jeunes, afin que les pays dits développés puissent investir en Afrique pour créer des emplois pour les jeunes. Il préconise également une volonté politique réelle des gouvernants pour réduire considérablement la corruption, à respecter des droits de l’homme et à favoriser un climat social apaisé. 

 

Andréas Lämmel, accompagné par la représentante en Côte d’Ivoire de la fondation Konrad Adenauer, Mme Elké Erlecker, qui aide beaucoup les jeunes, a salué l’action du Cojeda dirigé par M. Sanogo Soloman et de l’ONG Ma Patrie de M. Ahizi N’Da Joseph, qui lutte contre l’immigration clandestine en Côte d’Ivoire.

Quant au représentant de M. Robert Beugré Mambé, Gouverneur du District autonome d’Abidjan, M. Benson N’Kruman, il s’est dit heureux de cette initiative du député allemand. Pour lui, même si la Côte d’Ivoire n’est pas encore à un stade élevé de ce fléau, il faut quand même tirer la sonnette d’alarme. M. N’Kruman pense que beaucoup de secteurs d’activités restent encore inexploités dans notre pays. Il encourage donc le député Andréas à trouver des partenaires économiques pour développer ces secteurs et donner du travail aux jeunes Ivoiriens. 

 

Les responsables des mouvements de jeunesse et de lutte contre l’immigration clandestine ont salué l’initiative du député allemand venu prendre l’avis des jeunes Ivoiriens sur la question de l’immigration clandestine. Ils ont demandé à Andréas Lâmmel, avec le soutien de Mme Elké Erlecker, d’aider les jeunes Ivoiriens à s’investir dans l’entreprenariat et à se former pour qu’ils puissent se prendre en charge et éviter d’aller mourir dans des océans et vivre comme des clochards en Europe. Ils lui ont aussi remis leurs préoccupations pour que sous peu, les jeunes Ivoiriens soient un modèle dans la lutte contre l’immigration clandestine.

 

 

Alain Aristide LOHOURIGNON

pitcou10@gmail.com



06. Fev, 2016