Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

L’agro-business est une « vaste escroquerie qui a été arrêtée à temps », selon Bruno Koné

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Le phénomène de l´agro-business en Côte d´Ivoire est une «vaste escroquerie qui a été arrêtée à temps et qui sinon, aurait fait un plus grand nombre de victimes dans notre pays», a estimé dimanche soir, le ministre ivoirien de la Communication, de l´Economie numérique et de la Poste, par ailleurs porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.

 

 

Pour M. Koné qui s´adressait aux souscripteurs des entreprises de l´agro-bussiness via ses comptes officiels sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter), « ce n´est pas Bruno Nabagné Koné qui prend les décisions que vous contestez, ce dernier n´ayant que la charge de les annoncer et de les expliquer», s´est-il défendu.

 

Poursuivant, Bruno Nabagné Koné dit pouvoir comprendre l´état d´esprit des souscripteurs. Mais, a toutefois invité ceux-ci à « ne pas personnaliser cette question». « Ces dossiers de l´agro-bussiness ont été passés au crible par au moins une centaine de personnes- gouvernement, justice, cabinets d´audits-... Notre gouvernement aurait effectivement pu choisir la solution de facilité consistant à fermer les yeux ou à se boucher les oreilles. Mais ce n´est pas ce que les populations attendent d´un gouvernement responsable», a justifié le ministre, soulignant que le gouvernement encourage les ivoiriens qui le peuvent à pratiquer la «vraie agriculture».

 

« Mais, de grâce, évitons d´être la proie de personnes mal intentionnées, des vendeurs d´illusions...», a conseillé, le porte-parole du gouvernement qui exhorte les souscripteurs «à suivre les recommandations du ministère de l´économie et des finances et de faire les démarches pour vous faire rembourser tout ou une partie de votre investissement. C´est à mon sens le moindre mal», a-t-il conclu.

 

Sur la base des données provisoires issues du récent recensement des souscripteurs des entreprises de l´agro-business entériné par le ministère de l´économie et des finances, 52.081 contrats ont été recensés à Abidjan et 13.125 à l´intérieur du pays, soit un total de 65.206 contrats de souscription.

 

Selon le rapport du groupe de travail sur le dossier de l´agro-bussiness, le phénomène touche au moins 36.699 personnes pour un montant estimé à 66 milliards FCFA correspondant au capital investi par les souscripteurs des 27 entreprises de l’agro-business identifiés au 06 janvier 2017.

 

Le remboursement du capital investi par chaque souscripteur recensé selon des ressources disponibles sur les comptes bancaires des sociétés de l’agro-bussiness devrait débuter mercredi.

 

PIG/ls/APA




13. Mar, 2017