Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

Reprise du procès de Gbagbo: le témoin accuse des ’’snipers français’’ d’avoir ’’tué des jeunes combattants’’

:

Abidjan (Côte d´Ivoire) - Le témoin P500 identifié comme Mathias Digbo Foua, a mis en cause, lundi, à la reprise du procès conjoint de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, ´´des snipers français" qui ont ´´bombardé´´ la résidence présidentielle ´´tuant des jeunes combattants´´.

 

Mathias Digbo Foua, le 58è témoin de l´accusation, maçon de son état, ex-combattant de la milice du Front de libération du grand Ouest (FLGO) raconte avoir séjourné du 31mars au 13 avril 2011, à la résidence de l´ex-président Laurent Gbagbo ´´pour défendre mon pays attaqué par des rebelles´´.

 

´´Nous étions attaqués par les FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) mais aussi par les hélicoptères français´´, déclare- t-il à la barre, interrogé par Me Emmanuel Attit, l´avocat principal de l´ancien chef de l´État ivoirien.

Selon lui, les hélicoptères bombardaient la résidence presque tous les jours. ´´Tout a été bombardé à la résidence. L’infirmerie et le poste de la Garde Républicaine ont été rafalés aussi. Tous les blessés qui se soignaient à l’infirmerie ont été tués par les tirs des hélicoptères´´, se souvient le témoin.

 

Les snipers français postés sur le toit de la résidence de l’ambassadeur de France, mitoyenne à la résidence du président Laurent Gbagbo, relate l´ex-combattant du FLGO, ´´tuaient les jeunes qui combattaient pour la défense de leur pays´´.

 

´´Je connais deux jeunes qui furent lamentablement abattus par les tirs des snipers français. Moi-même ils m’ont loupé. Nous ne dormions pratiquement plus à la résidence. Chaque jour et minute par minute, nous essuyons des tirs violents´´, conclut le témoin P500.

 

Laurent Gbagbo (72 ans) et Charles Blé Goudé (45 ans) sont poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l´humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011. Plus d´un an après l´ouverture du procès conjoint en janvier 2016, la parole est toujours à l´accusation.

 

HS/ls/APA



29. Aoû, 2017