Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

Côte d’Ivoire : plus de 75 millions dollars de la Banque mondiale pour les enfants et la forêt

:

Le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale viennent de signer deux accords de prêts et de dons d’une valeur globale d’environ 75 millions de dollars pour préserver la forêt et améliorer la nutrition et le développement de la petite enfance en Côte d’Ivoire.

 

Selon une note officielle parvenue à Xinhua lundi, les accords ont été paraphés vendredi à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Koné, et le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte.

 

Le premier accord comprenant un don de 5,5 millions de dollars et un prêt de 9,5 millions de dollars rentre dans le cadre d’un projet d’investissement forestier qui devrait permettre de préserver et d’accroître le patrimoine forestier de la Côte d’Ivoire, premier pays producteur de fèves de cacao au monde.

 

Le projet concerne les zones du sud-ouest et du centre du pays, dans l’actuelle et ancienne ceinture du cacao, où 345.000 agriculteurs et membres de communautés tributaires de la forêt bénéficieront directement de la mise en oeuvre du projet.

 

La Côte d’Ivoire perd chaque année environ 200 hectares de forêt et, de 16 millions d’hectares au début du siècle. Les superficies résiduelles de forêt ne représentaient plus, en 2015, que 3,4 millions d’hectares.

 

Le second projet est un financement pour améliorer la nutrition, le développement cognitif et la scolarité des enfants vulnérables.

 

Le financement se compose d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition.

 

Ce fonds devrait servir à financer un projet en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du nord et du centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays.

 

Selon des chiffres officiels, la malnutrition chronique coûte à l’Etat ivoirien près de 970 millions de dollars par an avec des effets délétères sur la croissance des enfants et des risques accrus de maladie et de décès, de déficiences dans le développement cognitif, de performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte.

 XINHUA


20. Fev, 2018