Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

FAITS DIVERS: Dix blessés graves dans des violences de la FESCI contre l´AEEMCI à Abidjan

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Abidjan, Côte d’Ivoire (Top News Africa) - Plusieurs blessés dont dix cas graves ont été enregistrés, ce jeudi 9 mars 2023, à Abidjan dans des violences perpétrées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, plus grand syndicat estudiantin du pays) à l’Université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé dans le Nord d’Abidjan.

Dans un communiqué transmis à l’agence de presse Top News Africa, le Comité exécutif de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) affirme avoir été informé « en début d’après-midi de ce jeudi 09 mars 2023, d’une action de bastonnade entreprise par les éléments de la Fédérations Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) de l’Université Nangui Abrogoua à l’encontre des militants de l’AEEMCI au sein de cet établissement ».


Aussitôt informé de la situation, et sous instruction de l’Amir (président national) de l’AEEMCI, Mamadou Saliou Diallo, une délégation du Comité exécutif conduite par le 2e Vice-Amir, Ismaël Bamba s’est rendue sur les lieux pour s’enquérir de l’état de la situation.


«Après investigation, il en ressort que le Sous-comité a fait l’objet de nombreuses menaces de la part de la FESCI à l’effet d’annuler les examens blancs prévus par cet organe de l’AEEMCI afin de préparer ses militants à mieux aborder les compositions à venir. Face à ce refus d’obtempérer, la FESCI a trouvé comme moyen d’action la violence afin de faire entendre sa voix », explique Mamadou Saliou Diallo dans son communiqué.


À l’état actuel de la situation, poursuit-il, « nous dénombrons plusieurs cas de blessés dont 10 graves transférés d’urgence à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA), de nombreux cas de destructions de biens matériels et le kidnapping du frère Soumaïla Koné, Président du Sous-comité Universitaire AEEMCI de Nangui Abrogoua ».


Face à cette situation, le Comité exécutif de l’AEEMCI condamne avec la dernière énergie cet acte de « bagarre » à l’encontre de ses militants et prend à témoin l’opinion nationale et internationale, qu’il « ne saurait tolérer ces écarts de comportement qui tendent à mettre en mal la coexistence pacifique qui existe entre nos différentes organisations au sein des établissements universitaires de Côte d’Ivoire ».


Selon M. Diallo, « l’AEEMCI a toujours œuvré pour l’instauration d’un climat de paix et de cohésion au sein de nos campus universitaires. Mieux, elle a toujours été aux avant-gardes des crises socio-politiques et continue d’œuvrer pour le maintien d’un climat de paix, de cohésion, de solidarité et de fraternité dans notre pays ».


«Le Comité exécutif se réserve le droit de se référer aux autorités judiciaires compétentes en la matière afin que justice soit faite et que les dommages occasionnés puissent être réparés », ajoute l’AEEMCI, invitant ses militants « au calme et à la retenue » et assure que « toutes les dispositions sont en cours pour obtenir justice et réparation ».


SMAS/ls/Top News Africa



10. Mar, 2023