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DISCOURS ET INTERVENTIONS LE MINSTRE, GOUVERNEUR ROBERT BEUGRE MAMBE, AUX AGENTS DU DAA « MAINTENANT, NOUS ALLONS COMMENCER A CELEBRER LES PELES DU DISTRICT D’ABIDJAN » Adresse complète du ministre, Gouverneur, l’Honorable Robert Beugre Mambé aux agents du District Autonome d’Abidjan, lors de la cérémonie de présentation de vœux 2023, au service technique, sis à Marcory, le vendredi 13 janvier 2023, en présence du collectif des élus, des conseillers et des Chefs de villages d’Anyama et de Brofodoumé. (…) Mes chers amis quand j’étais au collège au début des années 1960, j’étais émerveillé par le génie de pelé. non pas seulement par la beauté et l’originalité de son jeu, mais par le caractère de ses gestes, à savoir le contrôle du ballon, sa position par rapport à ses adversaires, sa capacité à passer au milieu d’eux, la façon dont il leur donne de fausses informations sur ses intentions réelles, sa vitesse phénoménale qui survient à tous moments, sa capacité à jouer des deux pieds, l’utilisation de ses bras pour créer la confusion, ses coups de hanche pour dérouter l’adversaire ou les adversaires, sa détente extraordinaire, la maîtrise du ballon qu’il manipule à souhait, il peut le faire monter, le reprendre et en faire ce qu’il veut, la précision de ses tirs dans les « trous de souris ». Il reconnaissait les forces de l’adversaire, il le respectait, mais savait se faire respecter. Il était toujours agressé, mais ne répliquait presque jamais. Sur le terrain, les premières intentions des adversaires étaient de le blesser pour s’en débarrasser et battre le Brésil. Mais sa présence au sein de l’équipe a révélé le génie des zagalo, vava, garrincha, parce qu’entouré d’une aura qui se diffusait sur les autres. Son aura rayonnait et amplifiait celui des autres joueurs qui, ainsi, se bonifièrent à ses côtés. Son génie était un génie collectif. Porteur d’une idée : à savoir la beauté du football. Mais ce que j’ai surtout observé chez pelé, c’est son humilité. Sa discrétion. Son silence. Il était comme une colonne de grâces qui s’écoulait lentement au milieu d’un brouhaha d’hommes brouillons dont le rôle était de le mettre en évidence. Seul petit enfant à l’âge à peine de 17 ans, il donne à son pays la première coupe du monde puis deux, puis trois en 1970 au Mexique, au cours de la meilleure coupe du monde de l’histoire. Son père n’était pas un papa m’as-tu vu. Humble et effacé, préoccupé par l’éducation de son fils dont il savait qu’il était recherché par les adversaires pour l’éliminer et mettre ainsi fin à sa carrière. Mais son père était un homme de foi. Il priait tout le temps pour son fils. Le Brésil, conscient de sa valeur, l’a déclaré patrimoine national, « invendable ». Pour le protéger. Pelé a joué au football. Tous les joueurs actuels jouent au ballon. Son football n’était pas le football dollar, ni football euros, ni football petro dollars. Son goût du football était céleste. Les prêtres anglais ont inventé le football. Pelé l’a créé. Je m’en souviens, c’était dans les années soixante, Santos était à Abidjan avec pelé, à l’Hôtel ivoire, tous les jeunes voulaient le voir. Moi aussi je voulais le voir, non pas à cause de son génie en football, mais pour voir comment il réagit, pour découvrir son caractère. J’avais un bout de papier en mains. J’ai pu l’approcher dans le hall de l’Hôtel ivoire pour avoir un souvenir. Je luis ai tendu mon bout de papier. Il a déposé sa signature et j’étais très heureux. Parce qu’il l’a fait en souriant avec une grande humilité. Pelé avait une éducation religieuse stricte, respectueuse de la personne humaine, respectueuse des choses célestes que ses parents lui ont inculquées. Il respectait l’homme. Il respectait ses adversaires. Pour lui, ce qui compte, c’est l’esthétique du jeu, la beauté du geste, ce qui compte c’est le résultat, le résultat du brésil. C’est la beauté du football. C’est la victoire. Celle de son pays. Dites aux journalistes occidentaux d’arrêter de le comparer aux autres joueurs qui, certes jouent bien au ballon et gagnent des trophées, mais ce sont des trophées temporels. Pour Pelé ce qui compte, c’est le trophée temporel et l’intemporel. Deux choses complémentaires. Pokou Laurent en Côte d’ivoire était un peu comme ça. Il faut dire aux journalistes occidentaux d’arrêter de vouloir comparer pelé aux joueurs. C’est une fantaisie que de le faire. Pelé avait une mission spécifique : relier le ciel et la terre par le football. Ceux qui peuvent comprendre cela le comprenne. Les autres le comprendront après. Pour vous aider à comprendre, sachez que dans le ciel, il y a des trésors de beautés cachés. Dieu cherche des hommes et des femmes pour le révéler aux hommes. De sorte que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Les deux formant une seule et même réalité » L’esprit dans la matière et la matière se spiritualise en fusion. Aujourd’hui, nous allons commencer à célébrer les pelés du district. Le travail de sélection effectué est imparfait. J’en suis conscient. Ce n’est qu’un début. L’année prochaine, si dieu le veut, nous allons améliorer. Ce sont des agents que j’ai observés pendant longtemps. Je leur ai mis quelquefois la pression. Ils ont eu des épreuves de feu. Je les ai souvent réveillés tard dans la nuit. Pour des résultats le lendemain. Ils l’ont fait sans broncher. Ils aiment le district. Ils respectent le district. Ils défendent le district. Ils ont l’humilité de comprendre que leur chance de louer dieu par le travail, c’est le district. L’année prochaine, la sélection sera bien meilleure. Cette année est un test. Cette année, le district changera. Mon cabinet va changer. Des directions, vont changer, les projets vont apparaître. Je suis en train de sélectionner discrètement les meilleurs d’entre vous pour constituer une ou deux équipes brillantissimes chocs pour des projets très particuliers. Vous verrez si dieu le veut. Ce ne sera pas pour très longtemps. En politique aussi, nous avons nos pelés. Mon pèle, c’est Alassane Ouattara. Il y a des similitudes criardes avec pelé. Alassane, c’est pelé. Je rends gloire à dieu qu’il nous ai évité la guerre avec le mali. La sous-région aurait été embrasée. Dans les archives akashiques le seigneur des cieux le lui revaudra.
Bonne et heureuse année 2023 les amis, les frères et sœurs.
Je vous remercie.
31. Jan, 2023 |
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