DISCOURS ET INTERVENTIONS

DISCOURS DU MINISTRE-GOUVERNEUR A L´INAUGURATION DE L´EPP MAMBE MARTHE IRMA DE DOUBAÏ (ANYAMA), LE SAMEDI 04 MARS 2023.

Monsieur le sous-préfet d´Anyama, cher frère et cher ami  .le sous-préfet est  un homme affable, un homme de grande densité, un homme paisible, un homme qui a un bel avenir dans le corps préfectoral. Je vous demande de l´acclamer très très fort.

 

Monsieur le maire d´Anyama, mon frère et mon ami personnel .L´ami qui est très doux, le maire et moi nous sommes toujours en complicité pour réaliser le programme que le Président a prévu pour les villages et les quartiers de la commune d´Anyama.

Le maire Amidou sylla est un homme paisible un homme humble, un homme qui aime profondément sa commune, un homme qui défend les villages de sa commune partout où Il est, c´est pourquoi au moment venu la population d’Anyama saura lui rendre hommage, et je serai là ce jour-là si dieu le permet. Parce qu´il a travaillé  dans les quartiers d’Anyama et pour tous les  villages d’Anyama.

Distinguées personnalités, venues de différentes institutions comme le temps est avancé  je ne vais pas citer tout le monde.

Mme le DREN ;

Distinguées autorités religieuses et honorables chefs traditionnels, Je vais emprunter le mot de Madame la directrice de cérémonie, nous sommes rassemblés pour célébrer la vie. Que je vous demande d´acclamer très fort. Nous sommes réunis pour célébrer la vie. Et elle à raison, la vie.

M. Le maire vous avez  la chance d´avoir ici un quartier dynamique, le Quartier Doubaï, Que je vous demande d’acclamer.

J´ai vu l´uniforme, mais je dis pourquoi vous êtes en tenue ? Ils disent « tu vas voir ça  tout à  l´heure Or c´était pour me dire que c’est le quartier Doubaï. D´ailleurs Le Quartier Doubaï pour la fête d´aujourd´hui, je vous offre la somme de 500000 de FCFA.

 

Je voudrais qu´on acclame le village et le chef de villages d´Anyama-Adjamé. Il faut les acclamer très fort. Parce qu’avec intelligence ils vivent en harmonie avec les frères et sœurs de Doubaï .Et ils permettent le développement tranquille de ce beau Quartier. D´ailleurs vous avez de la chance vous ne savez pas à côté de vous quelle est la route qui passe ? C´est la "Y4".

Pour aller maintenant à Bouaké vous n´avez plus besoins de tourner tourner. Vous prenez la Y4 et vous passez par le stade et vous êtes à Bouake. Et même aller à cocody, vous n´avez plus besoin de passer par Anyama centre. Vous prenez votre petite route et vous êtes à cocody. Vous avez de la chance. Je remercie le maire d´avoir créé ce beau Quartier.

 

Mme le DREN, je vous ai entendu parler et je voudrais vous rassurer j´attends avec impatience, Mme  Ouattara Tenin, la Directrice de l´enseignement du District Autonome d’Abidjan, votre interlocutrice, elle viendra me donner le cahier de doléance de la DREN, approuvé  par le maire mon ami, le maire d´Anyama et sous l´onction de mon ami, le sous-préfet.

Nous allons agir, nous allons agir avec vigueur et la force pour, nous allons clôturer l´Ecole et nous allons clôturer le  centre de santé. Pour l´électricité, mes ingénieurs sont déjà passés ici à Doubaï. Mme le DREN, à la fin de chaque année un prix d´Excellence portant le nom de mon épouse sera décerné aux meilleurs élèves de l´EPP Doubaï.je serai  moi-même là.

Mme le DREN vous avez dit qu´il-y-a 379 élèves et 50 élèves  par classe il-y-a 79 de trop. Mme le DREN, Je vais vous offrir un bâtiment de plus, dans un mois au  maximum, pour respecter la parité.

Vous avez parlez du matériel médical  nous allons envoyer l´équipe médicale du District Autonome d’Abidjan, pour évaluer les besoins, le type de matériel  du centre de santé. Vous aurez le matériel médical demandé.

Je vais vous donner la liste des petits dons que nous vous donnons aujourd´hui. Doubaï a déjà reçu pour lui, et le montant est très bon. Je vais le faire en présence de Mme la directrice de cérémonie. Mais auparavant je voulais partager avec vous quelques souvenirs de mon épouse en tant qu´enseignante.

 

 "Elle était enseignante. Elle était amoureuse des lettres modernes, c’est à dire professeur de Français dans les lycées et collèges. Je l´ai vu travailler la nuit entrain de corriger les copies, sans se fatiguer, elle pouvait travailler jusqu´à une heure du matin.

Elle me disait, « il est bon que je rende les copies à tant pour ne pas démotiver les élèves. Ils ont l´impression qu´on vient pour les blaguer. Elle donnait les notes avec un commentaire, et ça les encourageait ».

Et j´ai vu qu´elle avait une fiche technique pour chaque élève, elle notait le nom, l´âge de chaque élève avec le nom des parents.

Et elle mettait l´évolution des notes ainsi que l´évolution dans le comportement de l´élève .Et elle le faisait avec beaucoup de soins .Et j´étais étonné qu’elle accorda autant de soins à chaque élève. Ce qui était normal.

Ensuite elle avait une fiche pour chaque classe. Quand -elle fait la synthèse en Français de tous les élèves .elle fait une fiche spéciale pour chaque classe.

 

Là où je l´ai trouvé amoureuse de l´éducation. C´est  au moment où elle a dû être affectée  au Pensionnat des filles d´Anyama à côté d´ici. Le lycée avec internat construit par l´église méthodiste, on l´a fait envoyer en stage pendant un an. Elles étaient deux, Paix à leurs âmes. Et  Elles encadraient les filles essentiellement pour que l´éducation qu´on leurs donne soit rigoureuse. Là où j´ai été surpris c´est qu´elle  connaissait chaque élève par son nom. Il y avait plus de huit cents à  neuf cents élèves. Elle les connaissait parfaitement.

Là où elle m´a  surpris encore, elle va dans les moindres détails pour connaître leurs problèmes. Les filles ont toujours des petits problèmes. Parce qu´elle a dit:

«  il-y-a n´a qui sont très intelligentes mais si on les laisse à leur propre problème, nous risquons de les perdre et ça serait dommage pour la Côte d’Ivoire ».

 

 Donc toutes les indemnités qu´elle avait, de temps en temps elle me sollicitait aussi .Mais les indemnités spécifiques d´épouse  de présidente d´institution. À l´époque j´étais Président d´une institution, la CEI. Elle les  mettait  toutes à la disposition des élèves .Et je trouvais ça extraordinaire.

Elle dit, « Moi je mange, je dors  mais elles doivent manger et aller à l´école ». Donc elle mettait le paquet pour encadrer les jeunes filles du Pensionnat d´Anyama. C´est  là que j´ai découvert qu´elle avait un esprit de chevalerie intellectuelle, de chevalerie morale, et surtout de chevalerie sociale, parce qu´elle se donnait corps et âme au succès des jeunes filles qu´elle aimait beaucoup.

Elle connaissait les parents par cœur et chaque fois qu’elle recevait les parents  puisqu´elle était chargée de la sous-direction de la vie scolaire .Elle appelait les parents pour leurs dires : « Attention avec votre fille voici l´aspect où vous devez mettre l´accent ».

Elle réconciliait les élèves et les parents de manière magistrale. Là elle m´a étonné .vraiment  elle m´a étonné. Je remercie mon ami, le maire Amidou Sylla, qui m´a fait la proposition et qui a fait accepter le conseil municipal. Je remercie le conseil municipal. Je remercie la DREN Abidjan 4.

Je voudrais vous demander votre permission pour remercier l´église méthodiste qui l´a envoyé en formation en Anger pendant dix mois, pour qu´elle revienne ici  solidement ancrée dans l´éducation. Et je remercie tous ceux et toutes celles qui l´ont aidé dans ses fonctions d’encadreuse.

Aujourd´hui nous sommes là pour célébrer la vie. C´est pourquoi cette vie qu´elle a inculqué à nos enfants au lycée protestant des jeunes filles d´Anyama, qu´on appelle pensionnat. Cette vie mérite d´être vécue. Parce que parmi celles  qu´elle a  encadré, il-y-a n´a aujourd´hui qui sont médecins, ingénieurs, magistrats, professeurs d´universités et cela c´est la vie. C´est la vie."

 

Je voudrais terminer mon discours pour remercier tous les parents qui sont là. La délégation des femmes Atchan conduite par La présidente Mme Moya Sabine. Je remercie tous ceux qui ont laissé leur boulot pour être ici ce matin c´est un signe d´amitié. Et Je remercie particulièrement mes vices gouverneurs qui ont été toujours à mes côtés et qui sont mes frères et mes sœurs.

En terminant j´aimerais dire une chose à mes  parents d’Anyama surtout de Doubaï. Faites confiance au Président Ouattara. Il suit le détail de développement d´Anyama, tout ce qui se passe ici à Anyama, même les promesses d´aujourd´hui. Avant qu´il m´interpelle je dois les exécuter très vite.

Je voudrais vous dire que je m´en vais mais je vais revenir spécialement  à  Doubaï. Avant de venir je vais descendre à Anyama-Adjamé parce que c´est la souche de Doubaï. Doubaï est devenu mon quartier ami. Je vais demander au ministre Amédé kouakou de  vite finir la route, la  Y4, comme ça  Doubaï sera à l´aise.

Et  bien sûre pour le bitumage de l´axe du village Anyama Adjamé à Akekoi ça sera fait dans la deuxième phase. .Rassurez  mon ami et frère Abodou que la route d´Anyama  Adjamé  sera faite.

 

Que Dieu bénisse Doubaï ;

Que Dieu bénisse la DREN ;

Que Dieu bénisse la commune d´Anyama ;

Que Dieu bénisse le sous-préfet d´Anyama :

 Je vous remercie mes frères et mes sœurs.

05. Mar, 2023