Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
LUCARNE

INTERVIEW / Pascal Kra KOFFI , Directeur de Cabinet du DAA


«Tous les agents doivent se mettre résolument au travail »


District Infos : Monsieur le Directeur de cabinet, si l’on vous demandait de présenter à l’ensemble des Ivoiriens le District d’Abidjan. Que diriez-vous ?


Pascal Kra Koffi : Le District d’Abidjan se trouve aujourd’hui au cœur du développement de la Côte d’Ivoire. Le District accompagne l’Etat dans toutes ses actions. A ce titre, il constitue un outil essentiel qui regorge de ressources humaines, qui a des moyens d’intervention et des ambitions. Le District travaille pour évidemment la prospérité des populations qui sont sur son territoire composé des 13 communes, qui compte aujourd’hui plus de six millions d’habitants. Il faut donc mettre en place des projets de proximité, mettre en place des actions sociales qui touchent véritablement ces populations.


DI : En tant que directeur de cabinet, quel est le rôle qui vous est assigné au quotidien ?  


PKK : Le gouverneur s’est entouré d’une équipe de grands experts jeunes compétents pour l’aider à bien mener cette mission. C’est dans ce cadre qui m’a fait appel pour aider cette équipe à poursuivre, dans sa droite ligne, des instructions et sa vision, à savoir, être une structure d’excellence et une institution qui accompagne l’Etat. Mais une institution qui a des moyens humains et financiers pour mettre en œuvre des projets au profit des populations des jeunes et des femmes. Notre rôle sera donc d’animer une équipe technique pour conclure les projets assez rapidement pour le bonheur des populations. 


DI : Sur le plan pratique, quel est le travail que vous accomplissez ?


PKK : Je travaille sur les instructions directes de Monsieur le Ministre Gouverneur qui a une vision claire de ce que le District est et de ce que le District doit être. Nous prenons les instructions de Monsieur le Ministre et nous devons les mettre en œuvre. En ce qui me concerne, j’ai trouvé tous les grands experts. Le District ressemble au Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) parce qu’il y a 2000 agents et le District aussi a beaucoup d’experts  dans tous les domaines, tout comme le Bnetd. Donc le travail que nous faisons, c’est de pouvoir identifier les projets, les préparer trouver les partenaires essentiels pour que  nous puissions avoir de la matière. Rechercher le financement pour que les projets soient mis en œuvre. L’objectif visé est le bonheur des populations  jeunes et les femmes et de faire en sorte que les jeunes et les femmes aient du travail. Faire en sorte que les agents du District puissent eux-mêmes prendre leurs responsabilités, prendre les dossiers en main et se sentir fiers de faire un travail qui apporte du bonheur à la Côte d’Ivoire. Mon rôle est d’animer une équipe, c’est de donner du tonus, c’est faire en sorte que les gens se mettent au travail et nous allons dans le sens de l’excellence et dans le sens la qualité de ce qui nous a été demandé par le gouverneur.  


DI : Pour que le travail abattu puisse aboutir, comment comptez-vous y prendre ? Y a-t-il une méthode que vous allez mettre en œuvre ? 


PKK : La méthode que nous allons mettre en œuvre est très simple. Déjà, faire confiance à ceux qui sont là, leur indiquer qu’ils ont de la compétence, de la qualité. Mais cela ne suffit pas, il faut se mettre au travail. Se mettre au travail ensemble, travailler ensemble parce que quelles que soient vos compétences, vous ne pouvez jamais mieux faire que quand il y a plusieurs connaissances ensemble.


La méthode de travail, c’est déjà que tous les cadres seniors, les directeurs, les conseillers techniques, les conseillers soient au courant des objectifs que Monsieur le Ministre-Gouverneur met en place et qu’au travers de ces objectifs, nous puissions travailler la main dans la main.


DI : Quelles sont les conditions pour que tout cela soit un succès ?


PKK : Pour que tout le monde puisse travailler, pour que tout le monde soit à l’aise, il faut créer les conditions, il faut que les personnes aient des outils de travail, je veux parler des ordinateurs aujourd’hui, nous sommes dans un monde moderne, il faut que les outils informatiques soient disponibles. Il faut qu’il y ait les moyens de déplacement, les fournitures de bureau, le matériel pour travailler. Le dispositif à ce niveau est en train d’être renforcé. Une fois que vous avez eu tout ça, il faut se mettre véritablement au travail, faire consciencieusement ce qui a été demandé par le gouverneur. En cela, je compte vraiment sur tous les directeurs qui sont tous compétents, sur leur solidarité, leur collaboration, pour que nous puissions avancer.


DI : Dans cette occurrence, quel appel vous pouvez lancer en direction de tout le personnel du District d’Abidjan ?


PKK : Je pense qu’aujourd’hui, nous avons plusieurs challenges, nous avons plusieurs chantiers et dans ces chantiers, chacun peut trouver sa place. Il faut simplement dire aux agents que désormais, il faut se mettre résolument au travail. Se mettre résolument au travail, c’est d’abord venir au travail, c’est faire ce qu’on vous demande de faire et quand vous avez une difficulté, y a une équipe qui est là pour vous encadrer, pour vous accompagner. C’est de cette seule manière, je pense, que les agents retrouveront la confiance en eux-mêmes, trouveront la confiance en leurs responsables et pourront donc accomplir le travail qui est attendu.


DI : En guise de mot de fin, que voulez-vous que les agents retiennent ?


PKK : Nous devons insister sur le positionnement du District. Je crois que beaucoup d’agents ne mesurent pas l’importance de cette institution et son rôle au niveau du développement de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, nous avons un dirigeant qui a beaucoup de charisme et qui est très apprécié dans le monde entier. Nous avons tous vu ce qui s’est passé à l’occasion des jeux de la francophonie et tout le leadership qui a été développé. Aujourd’hui, je crois que le gouvernement, les institutions nationales comme internationales font confiance au gouverneur de District d’Abidjan. Il met en place une équipe, cette équipe doit pouvoir travailler sérieusement sur les dossiers pour l’accompagner. Comme je l’ai dit, ce n’est pas pour la gloire de ceux qui l’accompagnent, ce n’est pas pour la gloire du gouverneur. C’est pour le bonheur des populations du District. Six millions d’habitants, c’est énorme et toutes les grandes métropoles doivent jouer un rôle de catalyseur pour amener du bonheur, de la prospérité aux populations. 


 


     Interview réalisée


      Par Martial GBAMELE