Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
LUCARNE

Nicolas Baba Coulibaly , Directeur de l’Information, de la Communication et des TIC

« NOUS AVONS POUR MISSION D´OFFRIR UNE VISIBILITE AUX ACTIONS ET REALISATIONS DE NOTRE INSTITUTION »

La direction de la communication du district d’Abidjan, née sur les cendres de l’ancien département de la communication, est dirigée par M. Nicolas Baba Coulibaly. Une direction stratégique dans la politique du gouverneur Mambé en ce qu’elle représente le miroir de cette institution. Pour en savoir davantage sur le rôle central que joue cette direction, District Infos a rencontré son premier responsable. Interview.


District infos : Vous dirigez la Direction de la Communication du District. Quelle est votre mission précise ?


Nicolas Baba Coulibaly : La Direction de l´Information de la Communication et des Tic du District Autonome d´Abidjan, comme toute direction de la Communication, a pour mission essentielle de promouvoir et d´offrir une visibilité aux actions et réalisations de l´institution, pour laquelle elle exerce, au sein de l´opinion publique. Cette opinion peut être nationale ou internationale, en fonction de la dimension de l´action. 


Il faut signaler que le District n´est pas une société commerciale. Dans le cas d’espèce, notre mission consiste donc à développer la Communication dans son aspect institutionnel. Une manière pour nous de vendre la vision de son premier responsable, le Gouverneur, mais aussi et surtout faire en sorte que ses actions soient sues des citoyens, mais en même temps susciter l´envie du côté des investisseurs de s´installer à Abidjan. Pour ce faire, la Dircom dispose de plusieurs compétences: Des journalistes chevronnés, des photographes professionnels, des cadreurs expérimentés, des infographistes compétents, des chauffeurs prudents et des secrétaires qualifiées. Tout ce personnel est coaché par un directeur, deux sous-directeurs et des chefs de service. Et c´est tout ce personnel, à qui je rends d’ailleurs un grand hommage, qui, au quotidien, essaie de vendre au mieux l´institution, son premier responsable qui est le gouverneur. 


Le Gouverneur lui-même a pour habitude de dire: "Nul ne peut prétendre être intelligent seul. C´est ensemble qu´on l´est". Je voudrais profiter, une fois de plus, pour encourager ces collaborateurs qui, sous la pluie, dans la boue, sous le soleil de plomb et dans la poussière, sont à la tâche.


DI : De l´extérieur les gens pensent que vous faites de la surcommunication ?


NBC : En effet, certains collègues, de temps en temps, nous le disent. Mais l´explication est toute simple. La communication que nous déployons est fonction de la densité et de l’intensité des actions et réalisations initiées sur le terrain. En d´autres termes, c´est parce que le District est toujours à la tâche sur le terrain que nous agissons. C´est la preuve du dynamisme de cette collectivité et du leadership de son premier responsable à qui nous voulons rendre un vibrant hommage. 


Vous conviendrez avec moi que si rien n´est fait rien ne doit être dit. Et si nous disons des choses qui n´existent pas, non seulement ce n´est pas honnête mais vous savez que la communication est un couteau à double tranchant qui fait et qui défait. Nous en sommes parfaitement conscients. 


Le produit que nous « vendons » a déjà d’énormes qualités et atouts. Donc facilement vendable. Il faut retenir surtout que toute communication se fait autour d´une action. Sans action et sans réalisation, il ne peut y avoir de communication. Si nous faisons de la surcommunication, comme le pensent certains, cela veut simplement dire que le District travaille vraiment sans relâche pour le développement des populations. Je ne peux qu´en être fier. C´est dire qu´il y a beaucoup qui est fait pour le bien-être des populations. Même si beaucoup reste encore à faire. 


DI : Qu´est ce qui est fait et qu´est ce qui reste à faire ?


NBC : Bitumage de voies, constructions d´amphithéâtres, d’écoles primaires, d´hôpitaux, d´usines, de postes de gendarmerie...Sur le plan de la lutte contre le chômage, le financement de projets des jeunes. C’est évident que ces quelques pages que vous m’octroyez ne suffiront pas pour égrener la panoplie d’actions réalisées ou en cours. Ces travaux, d’une importance capitale contribuent à accompagner la politique du Président de la République de faire de notre pays, non seulement une nation mais aussi et surtout une nation qui devra être émergente à l’orée 2020. 


Ces travaux inspirés par le Chef de l’Etat et mis en œuvre par M. Mambé lui ont valu d’être parmi les « 50 personnalités qui font la Côte d’Ivoire », selon un sondage effectué par le célèbre magazine Jeune Afrique Intelligent. En plus de cela, M. Mambé a reçu, devant plusieurs personnalités, comme feu Babacar Ndiaye, Président honoraire de la Banque Africaine de Développement, et de M. Donald Kaberuka, lui aussi ex-Président du Groupe de la BAD, le prix du meilleur acteur africain de développement local...


Ce qui reste à faire concerne les mêmes secteurs. C´est d´amplifier les investissements dans ces secteurs. Je voudrais aussi remercier la presse qui nous accompagne au quotidien.


DI : Quelle est votre stratégie pour cette sorte de mariage "collé-serré" avec la presse ?


NBC : Vous savez, le District est un acteur de développement. La presse aussi est un acteur de développement mais surtout un baromètre de la démocratie. Nous avons donc les mêmes visions, celles d’offrir le bien-être à l’Homme en général dans la société. Conséquence, la collaboration devient facile. Merci à la presse qui a accepté, sans conditions, de promouvoir les actions du District. Récemment encore, les acteurs de la presse l´ont démontré. De la nomination de M. Mambé  en qualité de ministre auprès du Président de la République, à la fin jeux de la francophonie, tous ont mis de côté leur appartenance éditoriale, pour ne voir que l´intérêt supérieur de la nation. Nous avons enregistré 2560 articles publiés. Juste pour 2017. 


DI : Dans vos différentes sorties, vous avez tendance à revenir régulièrement sur un fait : Mambé serait un homme de défis. Pourriez-vous être plus explicite ?


NBC : Oui en effet. Le disant, je me base sur des faits simples. En 2002, avec le conflit militaro-politique que notre pays a connu, vous n’êtes pas sans savoir que la question des élections a été au cœur des négociations de Linas Marcoussis. Primo, de retour de Marcoussis, il fallait trouver la perle rare capable de diriger cette institution : la CEI. M. Mambé a fait l’unanimité et a été élu. Il y a effectué un travail remarquable. 95% du travail avaient été faits et il ne restait plus qu’à aller aux élections, lorsque pour des questions de sorcellerie politique, il a été écarté. 


Secundo, au lendemain de la crise postélectorale de 2011 qui a enregistré 3000 morts et où les Ivoiriens en général et les Abidjanais en particulier se regardaient en chiens de faïence, c´est encore M. Mambé qui a été appelé. Un travail de fond a été fait et aujourd´hui à Abidjan, c´est la parfaite cohésion. 


Tertio, lorsqu´ à un an des jeux de la francophonie, il n’y avait plus de visibilité réelle pour la Côte d’Ivoire quant à l’organisation de ces jeux, c´est M. Mambé qui a été appelé. Regardez bien les délais de réalisation des infrastructures. Toutes l’ont été autour de 8 mois. Des infrastructures de qualité en plus. Non seulement ces jeux se sont bel et bien déroulés, mais ils ont été qualifiés par les 84 États et gouvernements membres de la Francophonie des "plus parfaits et des plus populaires". Rien qu´avec ces trois grands faits encore récents dans nos mémoires, et sans rentrer dans d’autres démonstrations, je déduis que M. Mambé est un homme de défis.


DI : Comment travaillez-vous ?


NBC : Notre mission première est de promouvoir, comme je l´ai indiqué, les actions du District. Comment ? À travers les moyens classiques : la presse, la radio et la télévision. Nous disposons aussi de nos supports propres : District Infos. Vous l´avez en version papier de façon mensuelle, en version électronique sur notre site internet, le www.abidjan.district.ci. 


Nous sommes aussi à l´ère des nouveaux médias que sont les réseaux sociaux dont aucun communicant ne doit et ne peut se passer. Nous sommes présents sur la toile en mode articles, photos et vidéos. Nous faisons aussi de l´archivage vidéo, texte et photo de nos activités. Nous sommes, en quelque sorte, la mémoire vivante de tout ce qui se traduit en actes au sein de cette maison. Bien évidemment, vu l´aspect transversal de nos attributions, nous sommes partout où notre identité est citée. 


D’ailleurs, je profite de votre microphone pour informer tous les lecteurs de ce journal que bientôt nous leur offrirons un nouveau journal, nouveau design avec une nouvelle charte graphique bien configuré, un journal aéré, facile à lire et surtout à conserver. Rendez-vous donc dans la première semaine du mois d’août. J’invite tout le monde à le réserver dès maintenant. Le sujet est unique. Il s’agit d’une transcription intégrale d’une interview du Ministre gouverneur accordée à la télévision nationale. Cette entrevue est un véritable document, un vrai cours sur Abidjan la capitale, son histoire, son urbanisation, son habitat… mais aussi et surtout un véritable zoom sur Abidjan dans un moyen et long terme.


DI: Pour vous, qu´est-ce qu´un bon communicant ?


NBC : En effet, la communication est une science. Comme la médecine, la sociologie, le droit... Quand vous gérez la communication d´une personnalité, soit vous la "tuez", soit vous la rehaussez. Parce que la communication, pour emprunter l´expression d´un grand auteur, est comme de l´électricité. Bien utilisée, elle donne de la lumière mais qui mal utilisée elle électrocute. C´est donc un couteau à double tranchant qui peut faire et en même temps défaire. Pour parler terre à terre, on dirait la communication peut vous faire partir de zéro pour devenir un héros ou peut vous faire partir de votre stade de héros pour vous ramener à zéro. Voilà pourquoi un communicant, avant d´agir face à une situation, doit prendre la pleine mesure de la situation, l´examiner à fond, l´analyser froidement avant de se jeter à l´eau. C´est comme le chirurgien qui, avant toute intervention, prend le temps de bien regarder les radiographies et scanners du patient avant de sortir le scalpel de son étui. Le bon communicant, de façon générale, est celui qui œuvre de sorte à éviter au maximum que l´opinion ait une idée négative de son institution. L’opinion ne retient en général que ce qui est négatif, peu importe que ce soit vrai ou faux. Si le garde du corps a pour mission de protéger l’intégrité physique de « son patron », le communicant, lui, a, pour mission de protéger l’image de « son patron » dans l’opinion publique nationale et internationale.


 


Interview réalisée par Souleymane T. SENN