ACTIVITES ECONOMIE: Trésor public ivoirien / La banque de dépôts vend son système d’emprunts obligataires Le jeudi 31 mai, les responsables du Trésor ont organisé une rencontre au district d’Abidjan, pour expliquer au public venu très nombreux, leurs deux produits monétaires phares que sont les bons et les obligations. Les trésoriers de l’Etat ivoirien avaient pour invité principal, le gouverneur Beugré Mambé.
Le public voulait s’informer sur le mécanisme de ce nouveau mode de bancarisation présenté par le sous-directeur du Trésor et ses collègues. Avant la projection du film vantant les avantages de leurs produits, en vue de convaincre d’éventuels clients du Trésor, le gouverneur Mambé, dans son adresse, a dit l’intérêt que le district porte au projet d’emprunt obligataire du Trésor, avant d’exhorter chaque Ivoirien, et particulièrement les agents du district, à avoir un compte dans les livres du Trésor public. En ouvrant un compte, on contribue automatiquement et tacitement à la réalisation des infrastructures étatiques (ponts, hôpitaux, écoles, etc.), a-t-il affirmé.
Quant au sous-directeur du Trésor, il s’est d’abord appesanti sur les qualités de grand bâtisseur du ministre Mambé, auteur de plusieurs infrastructures réalisées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, dont l’organisation parfaite des VIIIes jeux de la francophonie. Ensuite, il a poursuivi pour montrer, dans les détails, les avantages des produits bancaires que sa structure propose. Aussi a-t-il expliqué que la souscription à un bon exige l’ouverture d’un compte d’épargne dans la Banque du Trésor à la valeur nominale de 10 000 F CFA au moins et que le taux l’intérêt varie selon la durée du placement comprise entre 3, 6, 9 et 12 mois.
La souscription à l’obligation de la même valeur nominale de 10 000 FCFA, selon ses dires, exige l’ouverture d’un compte bancaire classique, dont le taux d’intérêt est plus important, allant de 7,25% sur une durée trois ans, et 8,25 % sur une durée cinq ans.
La Banque de dépôts du Trésor ne prête pas d’argent à ses clients, au risque de concurrencer déloyalement les banques ordinaires dans leur fonctionnement. Peu importe le produit choisi, chaque souscripteur contribue de ce fait, inconsciemment, au financement des infrastructures de l’Etat, a-t-il conclu. La clientèle peut être aussi bien des personnes morales publiques, privées, associatives, que des personnes physiques, nationaux ou non nationaux.
Largaton K. OUATTARA
31. Mai, 2018 |