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ACTIVITES SOCIETE: entre d’incubation du District Autonome d’Abidjan / LES STARTUPS FORMEES A L’ENTREPRENARIAT 
Dans le but de donner les rudiments de création et de gestion efficiente d’une startup, Marie-Laure Dioman, responsable du Centre d’Incubation du District autonome d’Abidjan (DAA), a initié un important séminaire sur "La formation des lauréats issus du Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent, édition 2016-2017". C’était le mardi 12 juin, à la salle Emmanuel Dioulo de l’Hôtel du District d’Abidjan. Des experts du Centre de promotion des investissements en Côte d´Ivoire (Cepici), de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi) et du Collectif national des centres de gestions agrées (Cncga) ont apporté leur savoir-faire aux jeunes entrepreneurs. Pour Marie-Laure Dioman, « ces jeunes responsables des startups avaient besoin d’un certain nombre d’informations concernant la création de l’entreprise, le choix à opérer quant à la nature de l’entreprise et d’être informés sur le régime d’imposition en Côte d’Ivoire.» M. Jean-Bertrand Gnamognilo, responsable des questions de création d’entreprises au Guichet unique de l´investissement (Gui) du Cepici, est intervenu sur "Les démarches et actes administratifs de création d’entreprise au Gui ".
Pour lui, tout porteur de projet, dans un premier temps, doit le formaliser en choisissant une forme juridique. Il a donc expliqué aux jeunes responsables des startups que « la nécessité de choisir une forme juridique adaptée à son activité économique, de faire l’état des différentes pièces à produire ainsi que les avantages qu’offre le Gui pour accomplir rapidement les formalités en un seul lieu et en si peu de temps, est réelle.»
A sa suite, Mme Coulibaly Maïmouna, chef de projets au service Code des investissements du Cepici, a expliqué l’importance du bien-fondé du code pour les jeunes entrepreneurs. Selon elle, ce code offre des avantages fiscaux intéressants à travers deux régimes d’incitation : le régime de déclaration et celui de l’agrément.
Après le Cepici, M. Rodrigue Beugré Boka, juriste-fiscaliste du CNCGA, a donné les retombées de ce centre sur le fonctionnement des jeunes startups. Pour lui, « les PME et PMI ivoiriennes disparaissent aussitôt créées. Elles ont besoin d’une assistance en matière comptable par un suivi, des conseils et la formation de ces jeunes entrepreneurs ».
Enfin, M. Sou N’Gouan Kouadio, chargé de l’information technique et de la documentation à l’Oipi, a développé l’utilité pour les jeunes startups, inventeurs d’aujourd’hui, de protéger leur œuvres de création, à travers "le mécanisme de protection des projets et œuvres des porteurs de projets". Il a également parlé des questions liées au brevet, à la marque, au dessin et modèle ainsi qu’au nom commercial.
Ce séminaire était très attendu par les startups du Centre d’Incubation qui n’ont pas caché leur grande joie, à l’instar de M. Vianney Adou, jeune entrepreneur dans le domaine énergétique. Pour Mlle Mouna Coulibaly de Sub-Saharien Bio, entreprise de fabrication de produits cosmétiques, ce séminaire est le bienvenu en ce sens qu’il a apporte beaucoup d’informations très utiles aux jeunes entrepreneurs.
Alain Aristide LOHOURIGNON pitcou10@gmail.com 12. Jui, 2018 |
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