Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
ACTIVITES

SOCIETE: SÉCURITÉ INTERNATIONALE : la Côte d’Ivoire abrite une importante rencontre

La Côte d’Ivoire à l’instar de tous les autres pays de l’Afrique de l’Ouest y compris la Mauritanie a marqué de façon significative l’organisation de la réunion des seize (16) ministres chargés de la sécurité des pays de l’Afrique de l’ouest afin d’évaluer la situation de sécuritaire de la sous-région Ouest-Africaine concernant la mise en œuvre du programme WAPIS-SIPAO. La rencontre s’est déroulée du 25 au 27 juin à Abidjan Cote d’Ivoire à l’hôtel NOVOTEL sur le thème: «Réunion des chefs de polices et de sécurité des états membres de la CEDEAO et de la Mauritanie».

 À cet effet, le WAPIS-SIPAO, les commissions CEDEAO, UE, UEMOA, INTERPOL, ont initiés des activités dans le but de focaliser l’ensemble des acteurs, des décideurs et même des professionnels sur l’objectif général d’accroitre la capacité des services chargés de l’application de la loi Ouest-Africaine, de combattre la criminalité transnationale et le terrorisme grâce au renforcement du partage d’informations.

 

On rappelle ainsi que le système WAPIS-SIPAO a été conçu pour être utilisé à trois niveaux : national, régional et mondial. Au niveau national, il vise à mettre à la disposition des services locaux chargés de l’application de la loi un système national de données de police leur permettant de créer, de gérer et de partager des fichiers. Au niveau régional, les systèmes nationaux seront mis en réseau de manière à créer une plateforme régionale de partage d’information de police, placée sous l’égide de la CEDEAO. Enfin, Au niveau mondial, chaque système WAPIS-SIPAO nationale sera relié au Bureau Central National INTERPOL (B.C.N INTERPOL) du pays concerné afin d’échanger mondialement les données nationales autorisées via I-24/7.

 

Quatre interventions ont marqué cette cérémonie d’ouverture: celle de Monsieur YOUSSOUF KOUYATÉ Directeur General de la Police National de Côte d’Ivoire (DGPN), l’allocution de Monsieur SIDIBE DIAKITE Ministre de l’intérieur et de la sécurité, l’allocution de Monsieur JÜRGEN STOCK secrétaire général d’INTERPOL, et enfin  l’allocution de Monsieur FRANCIS BEHANZIN commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité, commission de la CEDEAO.

 

En somme, il ressort de cette cérémonie que le WAPIS-SIPAO permet l’échange des données de police entre les états membres de sorte à ce que les forces de l’ordre soient en mesure de disposer des bases de données conformes. Car il est nécessaire qu’ils disposent de ces données pour combattre efficacement la criminalité organisée transnationale et le terrorisme.

 

Kouame claude Aymard, stagiaire





25. Jui, 2018