Le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ-GOUV) 2023-2025, du Président de la République Alassane Ouattara se décline autour des trois axes stratégiques suivants : 1. L’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; 2. Le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse ; 3. L’amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes…En cette année 2023, des actions fortes sont programmées dans ces différents domaines, pour un montant de 361 milliards de F CFA en vue de tracer des sillons durables pour le succès du programme. La mise en œuvre de cet ambitieux programme sur la période 2023-2025, est évaluée à plus de 1118 milliards de F CFA. Il permettra d’offrir des opportunités et de toucher près d’1,5 million de jeunes dans le cadre des programmes d’insertion professionnelle.   ◊    Selon Robert Beugré Mambé « Les feux que vous aviez vu dans le ciel sont le symbole de la grande lumière qui est en chacun de nous. Et cette lumière, c´est la paix, la joie, l´équilibre et la stabilité. Vive la lumière de Dieu sur notre pays !… Le Ministre, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan a aussi demandé aux jeunes de se disposer pour prouver au Chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, qu’il peut compter sur eux pour vaincre le chômage par l’auto emploi. Bonne et heureuse année 2023 à tous »    ◊   
DEPECHES

POLITIQUE :30% de candidatures féminines aux élections : La CEI appelée à invalider les listes des partis réfractaires

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Dans la dynamique de la Journée internationale des droits de la femme (JIF 2023), des femmes leaders invitent les autorités compétentes à appliquer la loi sur le quota de 30% de femmes dans les Assemblées élues et instances de décision. Il s’agit de Me Francine Aka-Anghui, présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et de Dr Agnès Monnet, maire d’Agou, présidente de Woman Caucus lobbying, qui ont animé une conférence de presse, vendredi dernier, au Plateau, pour donner leur position sur la non-application de la loi.


Ces femmes leaders ont fait l’état des lieux de la représentativité des femmes et dressé un bilan de la loi afin de présenter les axes de plaidoyer pour l’efficacité de cette loi. Les deux conférencières ont fait le constat que la loi n’a pas connu le moindre début d’application. « La loi de 2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentativité des femmes dans les Assemblée élues, en son article 3, exige aux partis politiques de mettre au moins 30% des femmes sur leurs listes de candidatures. Malheureusement, lors des dernières élections, aucun parti politique n’a respecté cette exigence légale.


Nous voulons attirer l’attention des gouvernants et des structures en charge des Elections pour qu’ils appliquent cette loi » a fait savoir Me Francine Aka-Anghui, qui va plus loin en demandant des sanctions contre des partis politiques réfractaires, non sans exclure l’invalidation des listes qui ne respecteraient pas la loi. « Quand on prend une loi et qu’il n’y a pas de mesures coercitives, cela n’est pas productif. Les textes seuls ne suffisent pas, il faut des mesures d’accompagnement et l’une de ces mesures, c’est la sanction » a ajouté Dr Agnès Monnet. En Côte d’Ivoire, sur 66 sénateurs, on note 17 femmes dont 8 élues et 9 nommées soit une représentativité de 19%.


A l’Assemblée nationale, sur 255 députés, il y a 29 femmes pour 255 députés soit une représentativité de 17% ; Au niveau des maires, on compte 16 femmes pour 201 maires. Quant aux conseillers régionaux, il y a seulement une femme pour 31 commune. Le Gouvernement qui tourne autour de 40 membres n’a que 7 femmes. Ce qui voudrait dire qu’on est vraiment loin du compte et les femmes leaders n’entendent pas se contenter de cette situation, mais pousser la sensibilisation au niveau des femmes elles-mêmes en les incitant à « sortir du syndrome de l’imposteur » qui consiste pour une personne à ne pas croire à ses propres compétences et capacités.


JB KOUADIO



13. Mar, 2023